Les diverses crises traversées au cours des dernières années conduisent nécessairement à la prise de conscience collective qu’un nouveau contrat social s’impose afin de préserver la paix sociale au sein des états membres.

La crise de 2008 suivie du cas grec et du Covid 19 ont laissé apparaître des régimes à bout de souffle.

Coupure dans les investissements publics, dans les secteurs sociaux, les européennes et européens se réveillent chaque jour avec la crainte pour les générations futures.

Sera-t-on en mesure de financer nos pensions ? Nos soins de santé sont-ils efficaces et de qualité pour répondre à une crise sanitaire future ?

Ce sont autant de questions qui préoccupent au quotidien les travailleuses/travailleurs européens.

Ces interrogations sont le résultat direct d’une politique néolibérale a qui les hautes sphères politiques ont déroulé le tapis rouge au cours des 20-30 dernières années.

Traiter en effet la question du développement humain au travers des notions de croissance et de PIB en pensant que le marché serait à même de s’autoreguler en garantissant une répartition équitable des richesses est la grande erreur que nous, socialistes et démocrates, soulevons depuis toujours.

A cela, nous opposons le contrepoids de la concertation sociale.

C’est en effet en renforçant la négociation collective que le progrès social se concrétise en favorisant à la fois les investissements dans le capital humain et la compétitivité des entreprises tout en stimulant la productivité des travailleurs.

Les partenaires sociaux doivent donc être associés à tout le processus décisionnel qui tient aux questions socio-économiques et environnementales.

Et ce principe s’impose d’autant plus en période de crise.

A ce titre, les socialistes européens soutiennent le nécessaire renouveau du processus législatif européen.

L’intégration des partenaires sociaux, directement en contact avec le corps de notre main d’œuvre, aux discussions socio-environnementales devra s’imposer pour que le projet d’économie sociale de marché en construction soit embrassé par les citoyennes et citoyens européens.

« Un retour aux vieilles recettes néolibérales est un No Go et nous nous y opposerons de toutes nos forces » déclare le socialiste luxembourgeois Marc Angel.

Cette crise a rappelé la fragilité des systèmes sociaux en Europe.

« L’après crise devra tenir compte des erreurs commises par le passé sinon quoi c’est tout le projet européen qui risque d’en payer le prix fort » martèle l’eurodéputé socialiste Marc Angel.