Dépression, anxiété, burnout et fatigue au travail se multiplient suite aux crises successives et à la digitalisation du monde du travail. Les troubles liés à la santé mentale sont souvent présentés comme un coût pour l’entreprise que l’on préfère ignorer.

Or, en garantissant le bien-être au travail, nous augmentons la productivité de nos travailleurs et réduisons l’absentéisme au travail ce qui représente un bénéfice à la fois pour nos salariés, nos entreprises et la société en général.

Si d’aucun ne critiquent les avantages liés à la digitalisation, il est crucial de l’encadrer.

Sous cette législature, les socialistes et démocrates ont appelés à :

– La mise en place d’une législation relative au droit à la déconnexion comme la France, la Belgique ou le Luxembourg l’ont déjà fait

– Une règlementation visant à encadrer les outils numériques à usage professionnels

– Et à la prévention contre les risques psychosociaux au travail.

Et là je me permets de rappeler une étude qui a été commanditée par notre commission emploi et affaires sociales, publiée en mai 2023, et qui a conclu que les effets de l’Union européenne et les efforts de nos États membre sont largement insuffisants pour lutter contre les risques psychosociaux au travail.

Donc l’Europe doit agir afin de garantir un droit à la déconnexion.

Dans le cas contraire, ce sont les générations futures qui paieront le prix de l’hyper connexion. Mon groupe politique ne l’acceptera pas !

Regardez mon discours en plénière sur la santé mentale au travail ci-dessous.